jeudi 17 février 2011

Le High School of Economics

Eh oui, vous avez bien lu. HIGH School of Economics.

Samedi dernier, j'ai eu mon traditionnel séminaire en russe. Je me sentais vraiment, mais vraiment au secondaire et non dans une école de commerce prestigieuse...! La Russie, c'est tout croche, ça fait partie du charme de ce pays! Mais tout de même, ça peut être frustrant une fois de temps en temps! Je vous décris donc ledit séminaire.

1. Il y a une cloche pour indiquer le début et la fin des cours;

2. Le cours, qui commence techniquement à 10h30, ne commence jamais à l'heure parce que le prof lui-même est en retard (sans compter les étudiants qui ne se gênent pas pour arriver 45 minutes en retard...!). Morale de cette histoire, j'avais déjà appris à arriver à l'heure pile du rendez-vous en Russie. Maintenant, je dois apprendre à arriver en retard à mes cours pour ne pas attendre trop longtemps...!

3. Les étudiants sortent à tout bout d'champ de la classe pour répondre au cellulaire... J'pense que je suis la seule qui n'est pas sortie pendant le cours. Qui, en passant, ne dure qu'une heure 30... Retenez-vous maudite marde!

4. Parlant de cellulaire, la fille assise à côté de moi n'a pas un, ni deux cellulaires, mais bien TROIS!!! Et elle les étend devant elle comme des trophées. Elle ne sort pas de notes, pas de cahier, pas de crayons. Juste ses trois cellulaire. Elle a évidemment passer le 3/4 du cours à l'extérieur à parler à un de ses cellulaires;

5. Les étudiants, ceux qui restent dans la classe, parlent tout le temps. Ils ne s'arrêtent tout simplement JAMAIS. Wow! Back to high school big time là. Je suis la personne qui comprend le moins ce que le prof dit, mais je suis celle qui écoute le plus... Good job les Russes;

6. Les cours changent toujours, mais toujours de local...! Vous connaissez déjà l'épisode de la recherche intense de local. Eh bien, celle-ci s'est répétée, moins intensément cependant puisque je savais où regarder. Tout de même, je me suis assise dans un cours de marketing... J'ai cependant vite compris que je n'étais pas dans le bon local...

Voici donc une brève image d'un cours de premier cycle en Russie. Ne vous inquiétez pas cependant, mes cours de sont pas tous comme ça! C'est le seul en fait. Il est équivalent à mon cours de stratégie au MBA et tous les autres sont de niveau maîtrise et on pourrait dire qu'un "tri naturel" se fait à la sortie du bacc. Ceux qui restent, ce sont ceux qui ont écouté dans leurs cours!

J'ai commencé un autre cours cette semaine. Il n'y a pas de semestre en tant que tel en Russie, mais plutôt des modules. Ce qui fait que j'ai des cours qui ne commenceront pas avant début et fin avril. Mon cours s'appelle Valuation & Business development. Comme le nom l'indique, le cours est en anglais. Le cours n'est pas du tout ce que je pensais! En fait, on parle d'immobilier et de comment développer l'entreprise par l'entremise du développement immobilier. Grosso-modo, c'est ça. Nous sommes 11 dans la classe; 9 Russes, un Australien et moi. Je pense que je vais bien aimé ce cours. On verra ce que l'avenir me réserve!

Mardi, j'avais mon cours digne du secondaire, ce cher cours de stratégie. Mon cours est à 12h10, mais puisque j'habite à une heure de l'université, je pars à 11h10. Il fait moins un million, j'ai le vent dans la face et je veux mourir. Soudain, BING BANG BOUM! Je tombe, encore, grâce au super travail d'entretien des trottoirs par la ville de Moscou. Mais je tombe big time cette fois-ci. Après la cheville foulée il y a deux semaines, voici maintenant la commotion cérébrale... Yeah! Love it... NOT. Toute étourdie que je suis, je me convaincs d'aller tout de même au cours puisque je dois absolument avoir le power point du cours afin que je puisse le traduire un jour. Prendre le métro de Moscou quand tu feels pas bien, c'est pas l'fun! Ya plein de monde et les gens te poussent parce que tu ne vas pas assez vite à leur goût. J'arrive finalement à l'université. Je me dirige vers le local 901. Évidemment, il n'y a personne. En fait, il y a un prof, qui a été conférencier dans un de mes cours de stratégie, et 4 Russes. Je m'assis. Le prof me reconnais (c'est pas tous les jours qu'une Canadienne débarque en Russie et suit un cours en russe tsé) et me demande dans quel groupe je suis. 421 lui dis-je. Mmmmm, I don't find you, me répond-il. C'est tellement normal tout ça... Ah vive la Russie. Il continue son cours. Je lui demande dès lors où sont les autres (on est genre 60 habituellement) et si on a un cours aujourd'hui. NON! Ah bin calisse! Puisque je ne suis pas sur les listes officielles de cours, je ne suis pas non plus sur la liste d'envoi des professeurs... J'ai pas reçu le message qui disait que le cours était annulé! YOUHOU! J'me suis plantée pour rien, j'ai eu frette pour rien, j'ai pris le métro 2 fois pour rien, j'ai perdu 3 heures de ma journée pour rien. Bolschoï spassiba en.

En touka, comme d'habitude, maintenant j'en ris. Il faut toujours voir le bon côté des choses en Russie, sinon, on ne survit tout simplement pas!

1 commentaire:

  1. Ah là là, une chance qu'on l'aime ce pays ! On pardonne beaucoup de choses à ces chers Russes ;)

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